La commission européenne se base aujourd’hui sur le chiffre d’affaires afin d’assurer un meilleur contrôle sur les différentes fusions et acquisitions qui se passent sur le web. Leur objectif est de comprendre l’évolution du marché et l’impact de ces pratiques sur la concurrence. Le secteur pharmaceutique n’échappe pas à cette règle et est soumis à une étude de la commission.
En effet au niveau mondial, le chiffre d’affaires de toutes les parties concernées est supérieur à 5 milliards d’euros, avec un minimum de 250 millions d’euros pour l’un des sites e-commerce basé dans l’UE. Le cas le plus fréquent concerne des entreprises qui disposent de plusieurs millions de clients, mais qui ne génèrent pas encore de chiffre d’affaires.
Une décision pour optimiser la concurrence
Une telle acquisition ou fusion implique en général des volumes énormes de données personnelles qui se combinent aussi et qui sont transmises à des entités qui auront d’autant plus de facilité à proposer son audience auprès de nombreux annonceurs. Une situation qui ne laissera aucune chance aux concurrents.
Le secteur pharmaceutique réalise également beaucoup d’opérations entre entreprises qui ont un potentiel surprenant d’innovations biotechnologiques, comme on peut le constater sur https://www.shop-pharmacie.fr/. Cependant, la plupart d’entre elles n’ont pas suffisamment de clients pour se développer.
L’innovation, un élément majeur qui séduit les grandes structures
En général, les secteurs à innovation sont les plus touchés par l’élargissement des règles contrôle des acquisitions et fusions. Quand les PME sont face à des coûts de développements trop importants, la meilleure solution pour elles reste la fusion.
Une pratique de plus en plus démocratisée, puisque cela permet de mutualiser les frais de R&D. Une alternative pour les jeunes entrepreneurs de faire des bénéfices en triplant la valeur de leur marque lors du rachat.
Quel critère la commission a-t-elle pris en compte ?
Pour appuyer son idée, la commission européenne a analysé les différentes transactions qui ont eu lieu durant les cinq dernières années, sans qu’elle n’ait pas eu à intervenir. D’ailleurs, concernant le cas du rachat de WhatsApp par Facebook, elle n’a pas eu son mot à dire.
De plus, l’acquisition réalisée n’a pas été notifiée aux autorités de concurrence nationale. Tout un ensemble de critères qui selon la commission impacte sur la concurrence des nombreux sites e-commerce en Europe.