Selon des études effectuées sur des fumeurs de cannabis, le cerveau de ces derniers a une réaction différente des personnes normales lorsqu’ils subissent une action d’exclusion d’un groupe. Cette réaction vient du fait que le cerveau d’un fumeur de cannabis ne perçoit pas la responsabilité qu’il a face à cette démarche de rejet de la société.
Le cannabis et le rejet de la société
En France, les jeunes consomment plus de cannabis que partout en Europe. En effet, 50 % des jeunes adolescents âgés de 17 ans s’y sont déjà essayés et 6.5% deviennent des consommateurs réguliers. Le constat c’est que ce type d’addiction se fait surtout entre amis et en quelque sorte, en société. La raison avancée par les chercheurs qui permettent de prouver ce type de comportement c’est que les jeunes ont besoin de passer des instants d’expérience et qui soient agréables, avec des amis. Mais c’est aussi une manière pour eux de s’exclure de la société et d’être exclue. Néanmoins, en étudiant le comportement du cerveau lorsqu’il y a acte de rejet, chez des jeunes, les chercheurs ont remarqué que 3 zones du cerveau réagissent lorsqu’une personne se sent exclue normalement sans effet du cannabis. C’est-à-dire, l’insula en avant, le cortex cingulaire central, ainsi que l’hémisphère gauche du côté avant. Ce qui se passe chez un fumeur de cannabis, c’est que lors de l’exclusion, son insula avant ne réagit pas. Cette partie du cerveau régule les émotions subjectives et les sensations négatives.
Résultat de l’analyse
Durant l’étude sur un fumeur de cannabis régulier et un jeune non-fumeur, les chercheurs ont donc constaté qu’une partie du cerveau permettant à l’être humain d’analyser les sensations négatives ne se déclenche pas chez un fumeur lorsqu’il est victime d’exclusion. En d’autres termes, le fumeur de cannabis ne fait pas l’analyse de son rejet émotionnellement. Il n’éprouve donc pas sa responsabilité devant cette exclusion, pour lui, c’est logique.