Le développement des technologies numériques a donnée lieu, aujourd’hui, à de nouvelles solutions santé de traitement des troubles psychologiques. La thérapie par exposition à la réalité virtuelle (TERV) en est un exemple en vogue depuis les années 1980. En effet, grâce aux casques VR, il est possible de traiter plusieurs troubles dont les principaux sont les phobies, les addictions, les troubles comportementaux alimentaires, la dépression et les troubles fonctionnels. Explications.
C2Care : un outil thérapeutique complet basé sur la réalité virtuelle
Depuis sa sortie en 1980, la thérapie par exposition à la réalité virtuelle (TERV) connaît un grand succès, et est plébiscitée par les psychologues, psychiatres et psychothérapeutes pour traiter les phobies, addictions et stress dont souffrent bon nombre de patients aujourd’hui. Elle est utilisée par C2Care qui est un logiciel pour thérapeute proposant une gamme variée de logiciels permettant de soigner efficacement une panoplie de troubles psychologiques. Que le patient souffre donc de l’aviophobie, l’acrophobie, la claustrophobie, l’agoraphobie ou a peur de conduire, peur de la foule ou encore souffre des troubles du comportement alimentaire, il sera immergé dans un environnement virtuel suivant son trouble afin de s’y confronter progressivement jusqu’à le surpasser.
Comment ça marche ?
De prime abord, la thérapie par exposition à la réalité virtuelle utilise un casque de réalité virtuelle ainsi qu’un smartphone comportant des environnements virtuels. Le patient enfile ensuite le casque pour s’immerger dans l’environnement ultra virtuel, mais réaliste qui lui permet de se confronter à l’objet de ses troubles anxieux de manière progressive, en toute sécurité et en toute confidentialité dans le cabinet de son psychothérapeute.
Exposition à la réalité virtuelle : un nouveau souffle pour les patients phobiques
Au début de la thérapie, le praticien déterminera avec le patient, son problème exact, par exemple le type de phobie dont il souffre ou le degré de son anxiété. L’objectif est que la personne comprenne mieux son trouble. Le praticien prendra également le temps de lui apprendre les techniques de relaxation et de respiration qui lui sera utile pour gérer sa réaction face à ses peurs. Ensuite, l’environnement auquel sera confronté le patient lors du traitement dépendra du trouble dont il souffre.
Par exemple, le patient ayant peur de conduire sera soumis à un environnement virtuel, où il sera au volant sur différentes routes : campagne, autoroute, tunnel et embouteillage. L’exposition en réalité virtuelle de patients atteints de trouble comportemental alimentaire quant à elle, se déroule en 3 étapes :
- la première consiste à travailler sur l’image négative que le patient perçoit de son corps ;
- la deuxième étape consiste à confronter le patient à la dualité d’émotions que peut procurer la vue de la nourriture ;
- enfin cette exposition virtuelle permet de travailler avec le patient sur son ressenti lorsqu’il est exposé à un environnement ou se trouve de la nourriture (supermarché, restaurant, etc.). Bien évidemment, toute la séance se déroule sous l’œil vigilant du psychothérapeute, et dans des conditions très bien sécurisées.