Selon une étude de chercheurs suédois, l’IRM fonctionnelle émettrait des données fausses étant donné le type de technique statistique qu’on utilise. Une émission de données fausses qui peut dépasser le seuil d’erreur accepté qui est de 5 %.
Rôle et résultat de l’IRM fonctionnelle
L’IRM fonctionnelle a permis au neuroscientifique d’optimiser leur travail depuis quelques années. En effet, cette technique permet de modifier les propriétés des tissus en apportant de l’oxygène au niveau du sang. Le résultat permet d’avoir une imagerie visant à percevoir les différentes régions du cerveau et surtout, là où il y a une montée considérable du flux de sang. Cependant, selon Anders Eklund, ce procédé peut présenter des risques de faux résultats. En effet, même si le résultat qu’on obtient à partir de l’IRMf est pertinent et qu’on peut avoir une cartographie des zones actives du cerveau en mode 3D, il est nécessaire d’effectuer des calculs statistiques complexes pour permettre de comprendre le fonctionnement cérébral. Cela, en analysant et en évoquant une hypothèse sur le voxel, et en faisant une comparaison statistique aux données issues d’une expérience et les données provenant de la partie inactive du cerveau. Le résultat obtenu doit avoir un seuil de faux résultats d’au maximum de 5 %.
Les soucis des logiciels accompagnant l’IRMf
Le souci constaté par Anders Eklund en testant 3 logiciels IRMf, c’est que sur 20 patients traités, le calcul sur les logiciels ont permis de trouver des résultats à plus de 5 % de marge d’erreur. Ce qui remet en question cette technique. Ce qui devrait pousser les chercheurs à adopter d’autres techniques statistiques et de les maîtriser. Cela demande un ajustement des méthodes qui devraient se tourner beaucoup plus vers les techniques non paramétriques en usant d’un terminal informatique plus performant. Cela, afin d’éviter au maximum les risques de faux positifs.