Testé chez les souris, le Glunomab est une molécule qui permet de rétablir l’étanchéité du cerveau. La technique avec cette molécule permet ainsi de traiter la sclérose en plaques et stopper son évolution.
Comment se présente la sclérose en plaques
La sclérose en plaques est une maladie qui attaque les prolongements des neurones et les détruit avec l’aide des globules blancs. En ce sens, les globules blancs dans leurs actions ont pour objectif de détruire les corps étrangers et en se fixant sur les prolongements de neurones, ces dernières vont détériorer les neurones. Comme conséquence, la victime peut avoir des maux aux yeux, mais également de l’accalmie. Ces symptômes chez les malades, sont douloureux et se présentent par intermittence. En France, plus de 80 000 personnes en sont atteintes et sont victimes d’invalidité neurologique, à cause de cette maladie. Actuellement, il existe des traitements qui permettent aux patients d’améliorer leurs états, mais ces derniers n’arrêtent pas pour autant la progression de la maladie. Par ailleurs, dans le traitement actuel, comme ce sont les globules blancs qui sont responsables de la détérioration des prolongements neuronaux qui sont enveloppés par la sclérose en plaques, c’est le système immunitaire et leurs actions qui sont traités par les médicaments. Cependant, cette technique a des effets secondaires graves sur le patient étant donné qu’il ne pourra plus se protéger contre les autres types de microbes, bactéries et virus.
La solution du Glunomab
Vu les effets secondaires des traitements actuels de la sclérose en plaques, les scientifiques ont développé une molécule qui permet de traiter la barrière hémato-encéphalique. Dans ce cas, en mettant en contact la protéase et les récepteurs NMDA, il est possible de rendre le cerveau plus imperméable. De ce fait, c’est un anticorps permettant cette action que les chercheurs ont développé et qu’ils ont appelé, le Glunomab.