Parfois, la partie la plus difficile de la vie avec une maladie mentale n’est pas les symptômes, ou la gestion, mais plutôt la stigmatisation des autres. Et malheureusement, de nombreuses personnes atteintes de troubles mentaux font face à la stigmatisation de leur famille ou de leurs amis lorsqu’elles essaient d’en parler.
Ce manque de soutien, qu’il s’agisse de déni, de blâme ou d’ignorance, peut aggraver les symptômes, surtout si vous êtes dans une situation où vous dépendez de ces personnes pour vos soins. Mais vous pouvez parler à votre famille de vos problèmes même si elle ne les comprend pas. D’ailleurs, il existe d’autres façons de faire face à la situation.
Donnez-leur le temps de comprendre la situation
Si quelqu’un réagit mal à votre situation, il faut leur laisser le temps de bien l’appréhender. En effet, il ne faut pas les brusquer, puisqu’ils peuvent également se soucier de votre situation. D’ailleurs, vous devrez prendre du recul et ne pas prendre à cœur leur réaction.
Donnez de la place à la relation. Essayez de comprendre qu’ils peuvent ne pas savoir comment vous aider. Le temps et la patience sont votre meilleur allié. Dites à vos proches que vous êtes toujours disponible pour en parler quand ils seront prêts.
Apprendre à les éduquer
Souvent, les gens évaluent les problèmes de santé mentale à travers un prisme de la désinformation des médias et des vieux préjugés. On a tendance à ne pas parler ouvertement des troubles de la santé mentale. Les gens sont ainsi influencés par la télévision ou d’autres médias.
Pour cela, vous pourrez parfaitement les fournir des informations concernant votre maladie. Parfois, les gens réagissent négativement parce qu’ils ne sont pas informés. L’ignorance les fait alors peur. Une fois qu’ils auront surmonté cette peur, ils peuvent facilement aborder la situation. L’ouverture d’un dialogue aidera beaucoup à débloquer la situation.